Poudre de piment
C’est l’été, bientot l’hiver, il est temps de faire des réserves de chaleur pour la saison froide.
Dans cet optique, la poudre de piment avec la récolte de l’été procurera une impression de fournaise estivale conséquente :).
Problème l’année dernière la pulvérisation des piments s’est accompagné de la destruction du hachoir du robot mixeur…
Visiblement c’était pas fait pour ça.
Sujet brulant s’il en est, l’élaboration de poudre de piment est une succession de manipulation ou vous aurez tout le loisir
de ressentir la force du piment imprégnant facétieusement vos doigts et respirer la fine poudre de piment, qui décape sérieusement les sinus.
Se laver les mains ne semble pas y changer grand chose.
Pour le séchage des piments je les coupe en deux pour bien les aérer en les placant sur une grille au soleil pendant la journée.
Le soir je les rentre, sinon le matin, ils prennent l’humidité de la rosé. Après quelques jours le piment est sec quasi croustillant.
On peut garder les graines, ou pas, le plus fort étant la chair et surtout celle qui tient les graines.
Les graines contiennent peu de capsaïcine donc c’est au choix de les garder ou pas. J’en laisse une petite partie ça ne gache rien.
Comme je n’ai pas de moulin à café, je me suis fait un petit montage à partir d’une dremel, d’un pot de moutarde et d’un petit bout de métal.
En percant avec un diamètre de 2,2 cm, le couvercle vient s’enficher dans le filetage de la dremel et assure l’étanchéité pendant le hachage.
Un petit morceau de feuille de métal permet de faire une lame qui broiera le piment sec.
Pour récupérer la poudre c’est une nouvelle opportunité de se faire attaquer par le piment, un partie de la poudre est très fine et très volatile, la respiration devient difficile et piquante.
Pour éviter que la poudre ne prenne l’humidité, j’ai ajouté lors du broyage, des grains de riz qui devrait absorber l’humidité restante des piments.